# Quelques réflexions autour de la crise du *covid-19*
<p style="text-align: right;font-style:oblique">! <a data-href="Food for thought" href="https://legerement-serieux.ch/Fiches/PsychoPhilo/Food+for+thought" class="internal-link" target="_blank" rel="noopener">Food for thought</a> !</p>
Il y a maintenant plus d’une année que l’on voit énormément d’[[irrationnel]] émerger dans la société. Et cela doit nous alerter, en particulier parce que cela fait remonter à la conscience de très mauvais souvenirs. « Il n’y a plus de logique », entend-on partout ! Force est de constater que c’est vrai. Des décisions politiques sont prises, partout sur la planète, que l’on peut qualifier, sans hésitation et sans polémiquer, de
* insensées
* illogiques
* irrationnelles
* contre-productives
* violentes
* inadaptées
* polarisantes, *voire* clivantes
* etc.
Dans ma réflexion, je n’ai même pas besoin de pointer telle ou telle décision politique et de donner les arguments pour et les arguments contre. Comme depuis toujours, il y a des camps qui se dessinent — c’est-à-dire des groupes de personnes — et, tour à tour, c’est l’un ou l’autre camp qui trouve que telle décision est justifiée, tandis que telle autre ne l’est pas ; telle façon de penser est juste, tandis que telle autre ne l’est pas. Et ainsi de suite.
Constatant cela, et de façon très forte et très intense dans la crise en question, on peut — on *DOIT* — se demander quelles sont les forces psychiques puissantes en action.
Une lecture psychospirituelle des choses, c’est que des *mythes* sont en jeu. À ce jour, je ne prétends pas les avoir tous identifiés. Voici cependant quelques pistes de réflexion :
* Le mythe de la [[pureté]] :
* au niveau de l’individu : « je suis *pur* ; l’autre est *impur* » ;
* au niveau du groupe : « nous sommes les *purs* ; les autres sont les *impurs* ».
* Le mythe de la [[contamination]] et de la [[souillure]] :
* « l’autre me contamine et/ou me souille, car je suis pur, tandis qu’il est impur ».
* Le mythe de l’[[invincibilité]] :
* « Par nature, je suis [[faible]] ou [[fragile]] ou [[vulnérable]] et il existe un moyen qui va me rendre *invincible* ou *invulnérable*. »
* Le mythe de la [[vérité]] :
* « La *Vérité* existe et je la connais. Tandis que l’*autre* ou *les autres* ne la connaissent pas. »
* Le mythe de la [[toute-puissance]] :
* On se sent plus fort que tout et on se croit capable de tout contrôler, en particulier les maladies, les agents infectieux — dont les virus. ^[C’est de l’arrogance. Un exemple tristement célèbre de cette *arrogance technologique*, c’est la tragédie du *Titanic*. Les ingénieurs navals et les armateurs étaient convaincus d’avoir créé un navire insubmersible.]
* Le [[besoin d’appartenance]] :
* « Seul, je suis faible et vulnérable. Dans *mon* groupe, je suis fort et invulnérable. »
* Le besoin d’appartenance fait naître d’autres besoins :
* il faut *identifier* ceux qui appartiennent à chaque groupe ;
* il faut *afficher* l’appartenance à tel ou tel groupe ;
* il faut des *signes d’appartenance* à tel ou tel groupe ;
* il faut des *signes de reconnaissance* entre les membres du groupe ;
* il y a des *[[rites de passage]]* pour faire partie du groupe.
* L’existence d’une [[élite]] *versus* le *vulgum pecus* (la populace, le commun des mortels).
* L’existence d’un groupe d’*Élus* *vs* les *condamnés* ou les *damnés*.
* Tant qu’on est dans le mythe de *LA CAUSE*, on se trouve pris dans la recherche de
* LA cause, justement, et de
* coupables ;
On en vient, inévitablement, à trouver des *[[boucs émissaires]]*.
* La [[pensée binaire]] en général :
* le Vrai *versus* le Faux ;
* le Bien *versus* le Mal ;
* ce qui est Juste *versus* ce qui est Injuste ;
* LA cause et LA conséquence ;
* les Gentils *versus* les Méchants ;
* les Dominateurs *versus* les Dominés ;
* les Suiveurs *versus* les Libres ;
* et ainsi de suite.
**Attention :** toute catégorisation binaire n’est pas *fausse*. Si je l’affirmais, je tomberais moi-même dans le piège. Ce que je fustige, c’est la *pensée binaire* en elle-même, et surtout l’incapacité à l’identifier et à en sortir.
À partir de ces réflexions, je propose [[une autre lecture du Pass Sanitaire]] et une [[autre lecture des injections d’ARN-m]].
Comme d’autres personnes, je continue de penser que la crise — je dis bien la *crise* — n’est pas une simple crise sanitaire. C’est plutôt, je pense, une crise de la pensée, une crise *morale*, une crise de société. En **sortir**, dans une optique psychospirituelle, c’est élever sa conscience au moins au point de pouvoir comprendre ces forces puissantes dont je viens de parler. « Comprendre » dans le sens de « appréhender avec sa conscience, voir sans filtres ». Je pense que c’est un grand défi auquel nous faisons face, tant individuellement que collectivement : élever notre conscience au-dessus des mythes et des croyances ci-dessus.
 
<p style="text-align: center;"><a href="https://dr-spinnler.ch"><img src="https://dr-spinnler.ch/myfiles/logos/Olivier-Spinnler.png" class= "signature"/></a></p>
<p style="text-align: center; font-style: italic;">le 30 novembre 2021
</p>
 
*Post scriptum :* Quand je dis « la crise n’est pas QUE sanitaire », je ne dis pas « il n’y a pas de crise sanitaire » ! J’ose même affirmer qu’il y a aujourd’hui une *catastrophe sanitaire* et que cette catastrophe est causée à parts à peu près égales par le virus SARS-CoV-2 et par les actions et réactions irrationnelles des humains face à lui.