# Deuxième cerveau Parmi les zélateurs de [[gestion personnelle des connaissances|PKM]] (*personal knowledge management*), beaucoup parlent de leur *base de connaissances* comme d’un “second brain”. Pendant longtemps, les ordinateurs personnels n’ont été que des extensions de notre mémoire ; on leur confiait les choses dont on voulait se souvenir, mais dont on ne souhaitait pas encombrer notre mémoire. Ils étaient des dépôts de *savoir* et de *souvenirs*. Ils le sont toujours et leurs capacités dans ces domaines sont devenues pratiquement infinies avec la disponibilité de serveurs de coût abordable et avec l’accès direct à des banques de savoir telles que *Wikipedia*… et tout l’internet ! Cependant, quand bien même on parlait de « cerveau électronique », l’ordinateur, utilisé ainsi, n’était rien de plus qu’une gigantesque mémoire ; il ne permettait aucunement une extension d’autres aspects de la cognition, beaucoup plus humains, ceux-ci. Tout change avec l’arrivée de logiciels tels qu’*Obsidian* : on peut maintenant faire et défaire des liens entre des fiches, entre des idées, entre des notions. Ces liens, que l’on voit sur le [[graphe des relations]], font beaucoup plus ressembler la base de connaissances à un cerveau ! D’autant plus que ces liens sont souples et plastiques comme les synapses à l’intérieur de notre cerveau. Travailler avec un [[coffre]] d’*Obsidian*, c’est construire et reconstruire des idées, des notions, des concepts, des explications, des textes. C’est en ce sens que cet outil et l’ordinateur qui l’anime peuvent vraiment être appelés *“second brain”* — deuxième cerveau. &emsp; <p style="text-align: center; font-style: italic;">~~&ensp;Olivier Spinnler, le 5 octobre 2020 &ensp;~~</p> ---------------------------------------------- [[glossaire PKM]] #informatique #PKM