version moderne de la fiche dactylographiée - Légèrement sérieux, sérieusement léger

# Version moderne de la fiche dactylographiée À l’article « [[fiche]] », j’ai montré à quoi ressemblait, dans les années 70–80, une fiche tapée à la machine. Voici le même texte écrit en texte pur dans le logiciel *TextEdit* disponible de base sur tous les *Macs* : ![[Fiche dactylographiée — TextEdit.webp]] *(Pour mieux le voir : clic droit ⭢ ouvrir dans un nouveau tab/une nouvelle fenêtre)* Vous remarquez que c’est exactement le même texte qu’à la machine à écrire, avec les tirets en place, les astérisques pour les puces, les lignes de “=” et de “-” pour souligner les titres. Et maintenant… rrrrrrrroulement de tambourrrrrrr… j’ouvre ce fichier avec le logiciel [*Marked*](https://marked2app.com/) et j’obtiens ceci : ![[Fiche dactylographiée — Marked 1.webp]] ![[Fiche dactylographiée — Marked 2.webp]] Le texte est mis en page, d’une manière infiniment plus esthétique qu’avec la machine à écrire, n’est-ce pas ? Vous ne trouvez pas que c’est magique ? Qu’est-ce qui permet ce « miracle informatique » ? Eh bien, la fameuse syntaxe *Markdown*. Le logiciel *Marked* est un interpréteur de *Markdown* ; il lit le fichier source “Fiche dactylographiée.md”, interprète les conventions syntaxiques et effectue un *rendu typographique* de celle-ci. Regardez bien : vous remarquerez que même les apostrophes « droites » — c’est-à-dire moches — du texte source ont été converties en vraies apostrophes typographiques ! De même les doubles tirets “--” ont été convertis en [tirets cadratins](https://uneplume.net/2012/10/le-tiret-cadratin/). Que nous manque-t-il ? Le souligné ? Disons plutôt qu’il nous manque la mise en évidence des mots importants. C’est bien sûr prévu dans le *Markdown*. Voici à nouveau le même texte, vu cette fois dans l’éditeur *MultiMarkdown Composer*, avec la syntaxe idoine : ![[Fiche dactylographiée — MME.webp]] Et l’on obtient : ![[Fiche dactylographiée — Marked.webp]] Il nous manque un style pour le titre principal. Alors, pour finir, je vous montre comment je composerais ce document : ![[Fiche dactylographiée 3 — Source 1.webp]] ![[Fiche dactylographiée 3 — Source 2.webp]] Ce qui est différent : * J’ai utilisé la syntaxe avec les *dièses* pour les titres et sous-titres. * J’ai utilisé le niveau **1** pour le titre du document ; * puis les niveaux **3** et **4** pour les intertitres. * J’ai utilisé une astuce HTML pour centrer la date. (J’ai une macro pour écrire cela sans besoin de connaître cette syntaxe par cœur ! 😉) À la fin, on obtient ceci : ![[Fiche dactylographiée 3 — Marked 1.webp]] ![[Fiche dactylographiée 3 — Marked 2.webp]] Pas mal, non ? Indépendamment de l’esthétique, que je trouve incommensurablement meilleure qu’avec la machine à écrire, il y a aussi les avantages suivants : * La fiche est beaucoup plus vite et plus facilement faite : ça prend juste le temps de l’écriture, c’est-à-dire entre 10 et 15 minutes. Pour composer une telle fiche à la machine à écrire, je pense qu’il fallait bien compter entre 30 et 45 minutes. * Pas besoin d’être aussi concentré qu’à la machine à écrire, ce qui est beaucoup moins fatiguant nerveusement. * Pas besoin de Tipp-Ex. * On peut rédiger une telle fiche en déplacement, dans le train ou dans un bar, avec un tout petit *notebook* ou même un *iPad*. * Le texte est directement prêt pour la publication, en général sur le web. * On pourra revoir le texte, l’enrichir, le compléter ou en améliorer la rédaction n’importe quand, dans le futur, sans devoir refaire une autre fiche. ### Conclusion Nous avons vu * ce qu’est une *fiche* dans une base de connaissances ; * qu’une telle fiche peut être rédigée très facilement avec un simple éditeur de texte ; * qu’on peut l’afficher dans une belle présentation, avec une typographie correcte. &emsp; <a href="https://dr-spinnler.ch"><img src="https://dr-spinnler.ch/myfiles/logos/Olivier-Spinnler.png" class= "signature"/></a> le 5 juin 2021 &emsp; ______________________________________________ [[fiche]] ✦ [[présentation du Markdown]] #PKM #informatique