# Solutions pour le backup
Vous savez sans doute qu’il y a deux catégories d’utilisateurs de l’informatique :
* ceux qui ont un bon système de sauvegarde ;
* ceux qui vont un jour perdre des données importantes.
Je pense que vous serez d’accord avec moi si je dis qu’il vaut mieux faire partie du premier groupe. Le sujet de la sauvegarde de nos données n’est pas tout simple et il y a des livres entiers écrits sur le sujet, je n’ai pas la prétention d’écrire ici un manuel pour les sauvegardes. Voici toutefois quelques réflexions et recommandations issues de mon expérience.
 
Qu’est-ce qui peut arriver de fâcheux à nos données ? Il faut se souvenir des points suivants :
1. Tous les supports de données sont faillibles. N’importe quel disque dur peut se crasher, à *n’importe quel moment* ! C’est une réalité ; il faut la garder à l’esprit et se la répéter tel un mantra. Les crashs peuvent être aussi bien *physiques* — le support devient inutilisable — que *logiques* — les données sont corrompues et deviennent inaccessibles.
1. N’importe quel ordinateur, n’importe quel disque dur, n’importe quelle clef USB peuvent être perdus ou volés.
1. N’importe quel utilisateur, qu’il soit un débutant ou un informaticien chevronné, peut faire des bêtises et effacer ou corrompre n’importe quel fichier ou n’importe quel répertoire. Personne n’est à l’abri de faire une vraie grosse bêtise, que ce soit par distraction, par mégarde, dans le stress, par l’effet de la fatigue ou en croyant bien faire — on croit copier un fichier, par exemple, et en fait on le déplace ; du coup, il ne se trouve plus à sa place d’origine…
Un des maîtres-mots, pour la sauvegarde des données, c’est la *redondance*. Il faut *toujours* veiller à ce que nos données importantes se trouvent sur au moins **3** — oui **trois** — supports différents et, idéalement, en des lieux différents. Pourquoi ?
1. Parce qu’au cas où la seule copie qu’on a est affectée de n’importe lequel des maux énumérés ci-dessus, on est « chocolat » au moment où l’on veut restaurer des données dont on a besoin ! En ayant deux — ou plus — copies des documents, on diminue la probabilité d’un tel événement.
1. Parce que le moment où l’on restaure des données, c’est un moment de *vulnérabilité logique* des dites données : si l’on fait une bêtise à ce moment-là, s’il y a un dysfonctionnement majeur de l’ordinateur ou tout autre « scénario catastrophe », on peut aussi se retrouver « chocolat ». Internet est plein de ces “horror stories” ; je vous assure que je n’invente pas et que, quand il s’agit de données super-importantes comme un travail de thèse, un manuscrit, un travail photographique ou les rushs d’un film, il *faut* en tenir compte. Ce n’est pas une plaisanterie.
1. Et pourquoi en des lieux différents ? Eh bien, à cause des « dégâts naturels » tels que les inondations, le feu ou les tremblements de terre.
En pratique, ce n’est pas si difficile d’atteindre ce niveau de redondance. Il suffit d’adopter plus d’une des stratégies que je vais présenter. Mon propos n’est pas, bien évidemment, de faire un tutoriel de ces stratégies. Juste de vous les présenter afin que vous en connaissiez l’existence et puissiez adopter l’une ou l’autre pour vos propres besoins et selon vos goûts.
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<p style="text-align: center; font-style: italic;">le 11 juillet 2021
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