# La beauté du texte pur
J’ai créé un [[document de démonstration pour le Markdown]] pour montrer ce que l’on peut faire avec le *Markdown*. J’y ai mis à peu près toutes les possibilités basiques et « standards » de la syntaxe, plus quelques unes propres au logiciel *Obsidian*.
Sur l’image suivante, on voit une partie de ce document de démonstration affichée dans une fenêtre d’*Obsidian* partagée en deux :
![[Markdown demo — Obsidian.webp]]
*(pour voir l’image en grand : click droit sur l’image ⭢ menu local ⭢ ouvrir dans un nouvel onglet)*
À gauche, le texte en mode « édition » ou *écriture* — on voit les caractères correspondant à la syntaxe *Markdown*. À droite, le texte en mode « lecture » : on le voit tel qu’il est rendu par une feuille de style de mon cru qui met l’accent sur la lisibilité, sans négliger l’esthétique.
Sur l’image suivante, on voit la même portion de texte telle qu’elle apparaît en ligne, dans le présent website, sur l’écran d’un laptop (*MacBook Pro 15"*) :
![[Markdown demo — online.webp]]
Voici maintenant le même texte dans l’éditeur *iA Writer* :
![[Markdown demo — iA Writer.webp]]
Et dans l’éditeur *BBEdit* :
![[Markdown demo — source.webp]]
Ce que j’appelle la beauté du texte pur, c’est d’une part cette polyvalence — la capacité d’être édité indifféremment par toute une série de logiciels sur différentes machines — et d’autre part, le fait qu’on peut l’afficher de toutes les manières possibles, du plus zen — genre « Helvetica noire sur fond blanc » — au plus fantaisiste — caractères rouges sur fond rose — en passant par des très « classe » — Palatino Sans, bleu encre sur fond ivoire. Les variations sont infinies. On peut retrouver, si on veut, le look « machine à écrire » en utilisant des caractères « courrier ». Chacun·e peut forcément trouver quelque chose d’adapté à son goût ou à son humeur.
De plus, j’apprécie l’immédiateté et la légèreté visuelle des éditeurs de texte : pas de menus ni de commandes superflus, pas de boutons inutiles et envahissants ; le texte, rien que le texte, juste le texte.
Pour en « remettre une couche » sur les inconvénients des formats propriétaires tels que ceux de *Microsoft*, voici un coup d’œil, via *BBEdit*, sur le même texte mais au format `.docx`, tel qu’il est stocké sur le disque dur :
![[Markdown demo — docx.webp]]
On constate qu’il s’agit d’un “package”, tout un ensemble de documents emballés dans un dossier. C’est parfaitement illisible sans conversion !
Et voici maintenant une vue sur le format `.doc` :
![[Markdown demo — doc.webp]]
C’est encore plus illisible sans conversion !
Quant à éditer le texte dans *Word*, même avec une feuille de style « bien faite » par rapport aux interlignes, aux indentations et aux tailles de caractères, cela ressemble à ceci, dans le mode le plus « zen » de *Word* :
![[Markdown demo — Word.webp]]
Et je ne vous dis même pas comment ça se « casse la figure », sitôt que vous voulez changer l’indentation des listes ou revenir en *texte courant*. Vous êtes obligé d’aller dans des menus ou des palettes pour changer les styles. Au mieux, vous avez des raccourcis clavier qui assignent les styles. Franchement, ça vous donne envie d’écrire, ça ?
 
<p style="text-align: center;"><a href="https://dr-spinnler.ch"><img src="https://dr-spinnler.ch/myfiles/logos/Olivier-Spinnler.png" class= "signature"/></a></p>
<p style="text-align: center; font-style: italic;">le 8 juin 2021
</p>
 
----------------------------------------------
[[environnement de travail de l’intellectuel non-geek]] ✦ [[plain text]]
#markdown #écriture