# Lésions neurologiques du syndrome d’épuisement [professionnel] ⭢ quelques [[articles scientifiques (burnout)|articles plus récents]] > [!info]- Avertissement > Exceptionnellement, je présente ici un texte généré par un LLM. J’ai supervisé le travail et j’ai vérifié les sources. Je pense que c’est un exemple d’une bonne utilisation de l’iA. Elle a fait quelque chose de tout à fait correct et m’a fait gagner un temps fou ! Ce n’est pas dans ce genre de résumé que ma matière grise a des choses à apporter. > <div class="citation-source">Olivier Spinnler</div> Le burnout, en particulier lorsqu’il est sévère et persistant, est associé à des modifications neurologiques mesurables — à la fois structurelles et fonctionnelles — principalement dans les régions cérébrales impliquées dans la régulation des émotions, la réponse au stress, la mémoire et les fonctions exécutives[1][2][3][4]. ### Modifications structurelles - **Cortex préfrontal médian (mPFC) et cortex préfrontal dorsolatéral (dlPFC) :** - Des études en IRM montrent une réduction du volume de la substance grise et un amincissement cortical du mPFC et du dlPFC chez les personnes souffrant de burnout. Ces modifications perturbent le contrôle cognitif et la régulation émotionnelle, et cet amincissement s’accélère au-delà de ce que l’on observe avec le vieillissement normal[1][2][3][4]. - **Cortex cingulaire antérieur (ACC) :** - Le burnout s’accompagne d’une diminution du volume de l’ACC, pouvant altérer la prise de décision adaptative, la gestion des conflits et l’autorégulation émotionnelle[2][4]. - **Amygdale :** - On observe une augmentation du volume de l’amygdale, corrélée aux niveaux subjectifs de stress perçu. Ce changement structurel s’accompagne d’une réactivité émotionnelle accrue et d’un déficit de rétrocontrôle inhibiteur provenant des régions préfrontales. On retrouve aussi une augmentation de l’arborisation dendritique et de la densité des épines dans l’amygdale chez les patients en burnout[2][3][4][5]. - **Caudé et putamen :** - Une réduction de volume de ces structures a été documentée dans les cas de burnout sévère, avec un retentissement sur le traitement des récompenses et la motivation[2][4]. - **Hippocampe :** - Certaines études rapportent une diminution du volume hippocampique chez les personnes avec un burnout, ce qui impacte l’apprentissage et la mémoire et contribue aux déficits cognitifs associés[3]. ### Modifications fonctionnelles - **Connectivité fonctionnelle affaiblie :** - Les sujets présentant un burnout montrent une connectivité affaiblie entre l’amygdale et les régions préfrontales (mPFC et dlPFC notamment), ce qui entrave l’inhibition descendante de la réactivité émotionnelle et entretient une réponse au stress persistante[4]. - **Altérations de la mémoire de travail et de l’attention :** - Des données d’IRMf indiquent une activation réduite du dlPFC lors de tâches de mémoire de travail, avec une hyperactivation compensatoire d’autres réseaux[4]. - **Dysrégulations neurophysiologiques :** - Le burnout chronique s’accompagne d’une diminution de l’arborisation dendritique et de la densité synaptique dans les régions préfrontales, d’altérations de l’activité des neurotransmetteurs (par exemple, réduction de la fixation des récepteurs 5-HT1A dans les structures limbiques) et d’une élévation de l’inflammation cérébrale[2][3]. ### Mécanismes physiopathologiques - **Excitotoxicité glutamatergique et effets glucocorticoïdes :** - Le stress chronique du burnout entraîne une libération excessive de glutamate et une exposition prolongée aux glucocorticoïdes, ce qui conduit à des lésions excitotoxiques dans les zones préfrontales et contribue aux modifications structurelles et à l’inhibition déficiente de l’amygdale[2]. - **Hypocortisolisme :** - Avec le temps, une hypercortisolémie chronique peut évoluer vers un hypocortisolisme, perturbant l’axe hormonal du stress et possiblement aggravant la neurodégénérescence et la détérioration cognitive[3]. ### Implications cliniques Ces altérations cérébrales expliquent les symptômes cognitifs et émotionnels persistants du burnout : troubles de l’attention, déficit mnésique, réduction des fonctions exécutives, dysrégulation affective et vulnérabilité accrue à la dépression et à l’anxiété. Si certaines modifications sont potentiellement réversibles, une exposition prolongée accroît le risque de dommages durables, voire irréversibles, y compris un risque plus élevé de pathologies neurodégénératives[3]. ### Tableau récapitulatif des principales atteintes neurologiques du burnout | Région cérébrale | Altération structurelle | Conséquence fonctionnelle | |------------------------------|---------------------------------|----------------------------------------| | mPFC/dlPFC | Amincissement / diminution de volume | Déficit du contrôle cognitif et émotionnel | | ACC | Diminution de volume | Trouble du contrôle des conflits et de la régulation émotionnelle | | Amygdale | Augmentation de volume | Hyperréactivité émotionnelle | | Hippocampe | Diminution de volume | Troubles mnésiques | | Caudé / putamen | Diminution de volume | Trouble motivationnel, circuit de la récompense | Ces observations montrent que le burnout n’est pas qu’un état psychologique ou émotionnel mais bien un syndrome accompagné de dommages neurobiologiques mesurables, affectant principalement les circuits cérébraux impliqués dans la cognition, l’émotion et la réponse au stress[1][2][3][4]. ###### Sources [1] Burnout and the Brain https://www.psychologicalscience.org/observer/burnout-and-the-brain [2] Burnout phenomenon: neurophysiological factors, clinical ... https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9478693/ [3] How Burnout Physically Changes the Brain https://getreconnected.ca/blog/how-burnout-physically-changes-the-brain/ [4] [PDF] The Neural Correlates of Burnout: A Systematic Review - DiVA portal https://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:1682786/FULLTEXT01.pdf [5] What Burnout Does to the Brain https://neulinehealth.com/what-burnout-does-to-the-brain/ ---------------------------------------------- [[burnout (domaine)|burnout]] #burnout #santé #psychiatrie #médecine #thérapie